L’essayiste fait le lien, dans son nouveau livre, entre crise climatique et montée des nationalismes.
A une époque où les océans
montent autant que les flots de haine, la militante écologiste et
anticapitaliste canadienne Naomi Klein publie mercredi 6 novembre un nouveau
livre, Plan B pour la planète. Le New Deal vert (Actes Sud, 416
pages, 23 euros), qui défend l’adoption d’un New Deal vert comme solution à la
crise climatique et sociale. Ce programme, inspiré par celui du président
américain Franklin Delano Roosevelt dans les années 1930, prône un changement
radical pour atteindre la neutralité carbone en dix ans (…)
TRIBUNE – Né en Suède sur les
réseaux sociaux, le Flygskam -«la honte de prendre l’avion»- pousse
progressivement des dizaines de milliers de voyageurs à arrêter de voler pour
ne pas polluer. Feu de paille ou vraie tendance, s’interroge Gilles Delafon, président
du cabinet de communication Lord Jim Consulting.
Un avenir en bleu azur semble
promis au secteur de l’aérien. Le trafic mondial doit doubler d’ici à 2037 pour
atteindre 8.2 milliards de voyageurs. Il faudra 30.000 à 40.000 appareils
supplémentaires pour les transporter. De quoi réjouir tout l’écosystème
industriel. Mais à la veille du 11 septembre 2001 aussi le secteur se voyait
tracer de belles lignes blanches dans le ciel. On connaît la suite. Cinq années
de purgatoire pour retrouver la profitabilité.
Eurostat estime que les émissions de dioxyde de carbone (CO2) provenant de la combustion de combustibles fossiles ont diminué de façon significative de 2,5% dans l’Union européenne (UE) en 2018 par rapport à l’année précédente. Les émissions de CO2 contribuent fortement au réchauffement de la planète et représentent environ 80% de l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre dans l’UE. Elles sont influencées par des facteurs tels que les conditions climatiques, la croissance économique, la taille de la population, les transports et les activités industrielles. Il convient de noter également que les importations et exportations de produits énergétiques ont un impact sur les émissions de CO2 dans le pays où les combustibles fossiles sont brûlés: par exemple, le charbon importé entraîne une augmentation des émissions, tandis que l’électricité importée n’a pas d’effet direct sur les émissions du pays importateur mais affecte le pays exportateur dans lequel elle a été produite. Ces premières estimations pour 2018 des émissions de CO2 issues de la consommation d’énergie sont publiées par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Plus fortes réductions des émissions de CO2 au Portugal et en Bulgarie, plus fortes hausses en Lettonie
Nous publions le témoignage d’Ariane, une écolière de 11 ans en CM2 au centre scolaire Georges Lapierre à Tournefeuille (31) qui a voulu nous faire part de son avis à la suite du G7 de l’Environnement de Metz
«Greta Thunberg est une militante écologiste suédoise de 15
ans. Elle souhaiterai que la planète soit mieux protéger. Moi je pense
également, que il faudrait mieux la protéger. Pour ça il faudrait que : il
y ait moins de voitures diesel (pollution), faire plus de panneaux solaires,
moins d’éoliennes, éviter les INSECTICIDES, et enfin protéger la faune et la
flore.
Je suis moi aussi d’accord avec ça.
Je trouve que il faudrait prendre plus soin de notre planète ».
Éviter l’émission de plus d’un million de tonnes de CO2 par an, c’est l’objectif du programme Engagements volontaires pour l’environnement (EVE) des acteurs de la chaîne logistique, lancé par l’Ademe et le ministère de la Transition écologique et solidaire.
Sensibilisation des entreprises, accompagnement mais également interactions entre les différents acteurs de la chaîne logistique. Le programme EVE, lancé par l’Ademe et le ministère de la Transition écologique et solidaire rassemble les deux dispositifs déjà existants pour les transporteurs et les chargeurs, Objectif CO2 et Fret 21.
Dans un pays où l’on voyage en avion cinq fois plus que la
moyenne mondiale, renoncer à ce mode de transport très émetteur de CO2 n’est
plus si mal vu.
Lundi 1er avril, 250 acteurs, réalisateurs et producteurs suédois
ont signé une tribune dans le quotidien Dagens Nyheter, où ils exigent que l’industrie cinématographique de leur
pays change ses méthodes de production. Visés : les tournages à l’étranger
et les déplacements constants en avion. « Si l’industrie continue de négliger ce que le reste du
monde voit comme une question critique pour l’avenir, ce n’est pas seulement le
climat qui est menacé, mais également le cinéma suédois », affirment les
signataires.